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San ek la ravine

“San Ek la Ravine” is a video-performance in which the artist, seated on a rock in the heart of a dried-up river, lends her voice to a dialogue with absent water. The rough stones and barren riverbed seem to bear witness to a frozen history, to a watercourse that has left its path. Yet in this space of emptiness and expectation, a sound installation echoes the murmur of water, adding an invisible yet palpable dimension to the scene.

The artist sings softly, an intimate song that seems to address the vanished water, like a call for its return through each delicate note. Seated, she lets her voice mingle with the sound of the current, which we can't see but almost feel flowing between the rocks, like a ghost of water vibrating through the air. It's a communion with what is no longer, a conversation with the void that reinvents the presence of water, revealing nostalgia and hope, loss and persistence.

The song thus becomes a river in itself, flowing unseen, an echo of what was, a link to what might return. Notes float like suspended drops, creating a soundscape that floods space and transcends visible absence. “San Ek la Ravine” celebrates this intimate dialogue with hidden water, where the human voice becomes the current, linking the visible to the invisible, the present to the past, and the body to the memory of nature.

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"San Ek la Ravine" est une vidéo-performance où l'artiste, assise sur un rocher au cœur d'une rivière asséchée, prête sa voix à un dialogue avec l'eau absente. Les pierres rugueuses et le lit aride de la rivière semblent témoigner d'une histoire figée, d'un cours d'eau qui a quitté son chemin. Pourtant, dans cet espace de vide et d'attente, une installation sonore fait résonner le murmure de l'eau, ajoutant une dimension invisible mais palpable à la scène.

L'artiste chante avec douceur, un chant intime qui semble s'adresser à l'eau disparue, comme un appel à son retour à travers chaque note délicate. Assise, elle laisse sa voix se mêler au son du courant que l'on n'aperçoit pas, mais que l'on sent presque couler entre les rochers, comme un fantôme d'eau vibrant à travers l'air. C'est une communion avec ce qui n'est plus, une conversation avec le vide qui réinvente la présence de l'eau, révélant la nostalgie et l'espoir, la perte et la persistance.

Le chant devient ainsi une rivière en soi, s'écoulant sans se voir, un écho de ce qui était, un lien avec ce qui pourrait revenir. Les notes flottent comme des gouttes suspendues, créant un paysage sonore qui inonde l'espace et transcende l'absence visible. "San Ek la Ravine" célèbre ce dialogue intime avec l'eau cachée, où la voix humaine devient le courant, reliant le visible à l'invisible, le présent au passé, et le corps à la mémoire de la nature.

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