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Peinture

In this performative video, a face is slowly pressed against a transparent pane of glass, its initially well-defined features distorted under the pressure. The glass becomes a contact surface, an invisible wall that gradually transforms the expression into an increasingly unrecognisable image. With each impact, the face leaves behind green traces, like an imprint of living paint that spreads and stretches, superimposing itself layer after layer.

These green traces, discrete at first, gradually invade the glass, creating abstract, almost organic patterns that evoke deformation and alteration. The face melts into this green matter, its contours blurred, and what was familiar gradually becomes monstrous. The eyes, nose and mouth are lost in this flood of colour, and what remains is an unrecognisable silhouette that is both fascinating and disturbing.

The glass transforms from a simple barrier into a canvas imbued with a disturbing vitality. The green traces seem to pulsate and breathe, evolving with each new impact of the face. What begins as an exploration of form and identity becomes a metaphor for transformation, for the way in which pressure and interaction with obstacles can alter and deform.

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Dans cette vidéo performative, un visage se presse lentement contre une vitre transparente, ses traits d’abord bien définis se distordent sous la pression. Le verre devient une surface de contact, un mur invisible qui transforme progressivement l'expression en une image de plus en plus méconnaissable. À chaque impact, le visage laisse derrière lui des traces vertes, comme une empreinte d'une peinture vivante qui s’étale et s’étire, se superposant couche après couche.

Ces traces vertes, d'abord discrètes, envahissent peu à peu la vitre, créant des motifs abstraits, presque organiques, qui évoquent la déformation et l'altération. Le visage se fond dans cette matière verte, ses contours se brouillent, et ce qui était familier devient peu à peu monstrueux. Les yeux, le nez, la bouche se perdent dans ce flot de couleur, et ce qui reste est une silhouette méconnaissable, à la fois fascinante et troublante.

La vitre, de simple barrière, se transforme en une toile imprégnée d'une vitalité dérangeante. Les traces vertes semblent pulser, respirer, évoluant à chaque nouvel impact du visage. Ce qui commence comme une exploration de la forme et de l'identité devient une métaphore de la transformation, de la manière dont la pression et l'interaction avec les obstacles peuvent altérer et déformer.

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